Communiqué du Maire de Saint-Leu, Samedi 6 juillet 2024
Une énième fois, M. Gamel à la tête du collectif SOS DPM 974, tente d’exister et s’offusque cette fois, de l’activité des rondavelles, positionnées sur le front de mer et qui offrent des animations et des spectacles GRATUITS aux Réunionnais.
Une nouvelle fois, M. Gamel se positionne contre le développement de Saint-Leu, la réussite d’entrepreneurs et la diffusion à TOUS de la culture.
Ce même M. Gamel contre qui la municipalité a fait un signalement au Procureur de la République à la suite de propos à connotation antisémite et homophobe, tenus le 21 avril 2024, lors des célébrations du Nouvel an Tamoul à Saint-Leu, et diffusés sur le Facebook de son association.
En ma qualité de Maire, je salue le succès des démarches entreprises par les entrepreneurs de la ville. C’est le fruit d’un travail difficile, de plusieurs années, qui permet aujourd’hui, d’avoir un des fronts de mer les plus attractifs de La Réunion.
Dans ce cadre d’exception, les visiteurs venus de Saint-Leu, de La Réunion et d’ailleurs, peuvent profiter d’un moment alliant à la fois convivialité et culture. Des entreprises, des artistes, des femmes et des hommes peuvent aussi, de cette façon, gagner leur vie.
La municipalité prend bien la mesure de la nécessité d’organiser au mieux, les différents usages présents sur cet espace littoral. En partenariat avec l’Etat, des conventions sont passées avec les opérateurs des rondavelles, avec un cahier des charges strict.
De même, des arrêtés municipaux ont été pris pour limiter les nuisances sonores, la Police municipale effectue des contrôles pour ce qui concerne les problématiques de stationnement, des contrôles réglementaires ont aussi lieu par le TO et la Ville, sur les différents stands présents. La forte fréquentation du weekend et des vacances est également prise en compte dans la gestion des déchets.
Toutefois et comme je l’ai toujours indiqué, il est nécessaire que chacun fasse preuve de civisme, qu’il s’agisse du stationnement, des déchets ou encore des nuisances diverses.
Les pouvoirs publics investissent des moyens, il ne sera pas possible en revanche, de mettre un policier derrière chaque usager.
L’accès aux toilettes publiques en est une triste illustration : la mise en place de sanitaires publics, au sein des rondavelles ou sur le littoral pose la problématique du respect de ces équipements. Les moyens et financiers, quels qu’ils soient, ne pourront jamais se substituer au respect de tout un chacun.
Quoiqu’il en soit, la municipalité est pleinement engagée dans la préservation de l’environnement, avec le soucis permanent de travailler à un développement harmonieux du territoire saint-leusien.
Des millions d’euros sont investis dans la réhabilitation des bâtiments sous gestion municipale, notamment les écoles et il s’agit par exemple, d’assurer un confort thermique.
Des millions d’euros de travaux ont été mis pour garantir une eau de qualité aux Saint-Leusiens mais aussi pour assurer une gestion responsable des eaux usées, au risque qu’elles se déversent dans le lagon de Saint-Leu.
La Ville a récupéré depuis deux ans le label Pavillon bleu, garante d’une gestion éco-responsable, preuve s’il en fallait des efforts payants de la municipalité.
Des milliers d’arbres ont été plantés sur le site naturel du Grand Stella, 80 hectares, que la municipalité, avec les partenaires, s’attèlent à reboiser, avec des espèces endémiques et indigènes.
Et la Ville travaille maintenant depuis 1 an et demi sur la modernisation du centre-ville de Saint-Leu, un périmètre qui comprend le front de mer. A l’issue de ces études, réalisées en concertation avec les citoyens, les usagers et les partenaires, c’est un programme d’aménagements qui sera mis en place.
Cette logique d’aménagement a pour vocation une meilleure organisation de l’espace et des usages, un apaisement de notre littoral avec des mobilités douces, des espaces piétonisés, de la végétalisation, des mobiliers urbains. Une étude qui a aussi entraîné une évolution du projet de Maison de la Mer.
M. Gamel s’agite beaucoup sur Saint-Leu, sur l’usage du domaine public maritime, un espace réglementé et à protéger. Le domaine public maritime n’est pas non plus la propriété privée de M. Gamel, qui n’est pas juge, ni élu et encore moins administré de Saint-Leu.
J’apporte tout son soutien aux rondavelles, aux artistes qui s’y produisent et aux personnes qui apprécient ces moments culturels, festifs et conviviaux.
Le front de mer de Saint-Leu doit rester un espace de vie, un lieu d’expression de nos talents, une zone de diffusion artistique, accessible à tous.
Toutefois, face à l’acharnement de M. Gamel et dans un souci de clarification des attentes des Saint-Leusiens et des usagers du front de mer, la Ville met en place un sondage sur le sujet.
Celui est accessible ici sur l’application mobile de la Ville : intramuros.