Solennité et émotion… Saint-Leu accueillait ce lundi 7 novembre la Flamme du Soldat inconnu qui poursuit son cheminement dans les 24 communes de La Réunion. Organisé dans le cadre du centenaire de la Société des Membres de la Légion d’Honneur, ce tour de France célèbre le patriotisme et perpétue le souvenir de ceux qui sont tombés au champ d’honneur.
Réunis devant l’Hôtel de ville pavoisé, le premier magistrat Bruno Domen, le sénateur Michel Dennemont, le Général Lucas, le Président de l’association des Anciens combattants de Saint-Leu, Jean-Pierre Cadiergues, ainsi que les autorités civiles et militaires ont accueilli la Flamme du soldat inconnu, en présence de nombreux écoliers et collégiens.
Le cortège s’est ensuite rendu au Monument aux morts pour une cérémonie de commémoration qui a tenu toutes ses promesses.
Après l’allocution du Général Lucas représentant la Société des Membres de la Légion d’Honneur, une des élèves de CM2 de l’école Saint-Leu centre a fait lecture de la lettre de Lucien Pinet du mardi 28 septembre 1914 écrite pour son épouse Madeleine. La classe de Madame Lenclume a également confectionné un cadre sur les bleuets, symboles de la mémoire et de la solidarité envers les anciens combattants, les victimes de guerre, les veuves et les orphelins.
Autre classe, autre initiative : les collégiens de la 3ème défense et sécurité globale de l’établissement Harry Gruchet ont réalisé un cadre rendant hommage à chaque soldat saint-leusien tombé au combat lors de la Première guerre mondiale. Les élèves ont ensuite déposé tour à tour leur réalisation sur le monument aux morts.
Les élèves de 3ème E du collège Marcel Goulette, ont rédigé un texte en hommage aux soldats morts pour la France, lu par un de leur camarade. Après la lecture de la lettre du soldat Jules Valentinois, les élèves ont déposé des bleuets sur le monument aux morts en citant le nom des soldats saints-leusiens disparus lors de la grande guerre.
Le point d’orgue de cette commémoration aura sans doute été la transmission de la Flamme par les anciens combattants aux élèves, signe que les jeunes générations reprennent le flambeau du devoir de mémoire.
Touché par cette ardeur civique manifestée autour de ce symbole patriotique fort, le Maire a déclaré dans son allocution que « la Flamme nous rappelle pourquoi tant de réunionnais sont morts là-bas…pour notre démocratie, pour ce qui fonde notre République : pour la liberté, pour l’égalité et la fraternité. »